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TàG Press +41 News Agency (Twenty medias & more)

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5 mai 2020

"I tracked down the team that 'invented' the name Baselworld." Espresso with Raphael Henry

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1 mai 2020

JSH® Magazine, mon extenso avec Raphaël Henry: "J'ai retrouvé le team qui a inventé le nom 'Baselworld'

13 janvier 2020

TàG Press +41's News Agency's best 2020 wishes

13 janvier 2020

Meilleurs voeux 2020 de l'agence de presse TàG Press +41

24 décembre 2019

A Genève, le 32ème Watch Café vient d'avoir lieu, le dernier de l'année 2019

 

 

#JSH1876 #TheRightPlace2Be #TaGPress41 #EditorInChief #PressTourism #StLuSwiss

 

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6 janvier 2019

Résolution 2019, interview

Réalisée en anglais par le magazine horloger en ligne Watchonista.com, voici en français l'interview de Joël A. Grandjean au passage de la nouvelle année 2019.

Texte original en anglais sur Watchonista.com
Réponses par Joël A.Grandjean

Le moment que vous avez préféré en 2018.

Lorsque le temps s'est arrêté, le jour de mon anniversaire. Je m'étais fait enlever pour cette occasion particulière par une personne qui m'est très chère. Et là, perdu dans les Caraïbes, j'ai vécu mon premier ouragan. Soudain, en l'absence de réseau téléphonique, de courant électrique et d'internet, la montre mécanique précise prend tout son sens.  

Le moment horloger que vous avez préféré en 2018?

Le salon EPHJ 2018 à Genève, exclusivement dédié à la sous-traitance horlogère. En préparant la table ronde que j'ai animée au nom de Watchonista, j'ai eu l'occasion de rencontrer des designers horlogers, d'avoir au même micro Richard Orlinksi et Eric Giroud. Ce salon est à l'horlogerie ce que le salon des tissus est à la haut-couture et au prêt-à-porter. On y perçoit les tendances, les évolutions dans les techniques, les découvertes.

La montre acquise ou achetée en 2018 que vous préférez.

Aucune pour moi. J'ai concentré tous mes moyens et mes investissements sur une recherche historique personnelle, celle d'un ancêtre horloger au Locle. J'ai découvert une vie exceptionnelle et de nombreux garde-temps mythiques. Certains grands collectionneurs en possèdent, j'aurai la mienne un jour, je me le promets. 

La meilleure chanson de 2018? 

"Wapanhoun", le dernier single de Nash, l'artiste féminine ivoirienne que je coproduis. Je suis un fan. C'est du rap ethnique teinté de langues africanisées et de l'esprit de mes racines.

La montre que vous aimeriez voir en 2019?

La prochaine complication de Label Noir, une marque de luxe incarnant la personnalisation swiss made. En 2018, son CEO l'horloger Emmanuel Curti a satisfait le vœu d'un client en produisant la première montre Tourbillon Rolex. C'était une Milgauss. J'espère qu'un autre client a fait une commande toute aussi folle et qu'une montre extraordinaire et unique verra le jour en 2019. 


Vos résolutions pour 2019? 

Très humblement appliquer pour moi et partager avec le plus grand nombre cette valeur incroyable de l'horlogerie fondamentale qui est devenue un slogan chez Piaget: "Faire mieux que nécessaire". Ils s'amusaient à décorer avec soin des parties du mouvement qui ne seraient jamais visibles.

Lire le sujet en anglais sur Watchonista.com

5 janvier 2019

Presque 20 millions pour une Rolex en acier: au-delà du placement!

Les ventes aux enchères horlogères se sont-elles emballées? Pourtant utile à l’image de l’horlogerie mécanique, la course aux records risque d’éclipser l’intérêt du public pour les nouveautés ou le simple plaisir d’acheter.

Par Joël A. Grandjean, Rédacteur en Chef de TàG Press +41
Pour le magazine BF Banque & Finance, spécial Patrimoine

 

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A New York chez Phillips le 26 octobre 2017, les coups de marteau du commissaire-priseur Aurel Bacs, star incontestée des enchères horlogères, ont adjugé une Rolex Daytona Cosmograph en acier ayant appartenu à Paul Newman: 15,5 millions de dollars US, une somme record à laquelle s’ajoutent 12.5% de commission, ce qui porte le montant déboursé à USD 17,8 millions! Penser qu’elle fut acquise dans les années 1960 par l’épouse de l’acteur à quelques USD 300 donne le vertige. Car elle a pris 59’333 fois son prix en moins de 60 ans. Quel placement! Elle détrône le précédent record tenu par Patek Philippe, aussi pour une montre bracelet en acier, la référence 1518 vendue plus de 11 millions, commission comprise, également par le même Aurel Bacs.

Enchères horlogères et éclats médiatiques profitables

Durant plus de 30 ans, accentuées par le fait que certaines marques horlogères suisses prestigieuses se sont lancées sur la voie d’un musée privé et sont donc devenues des acteurs dopant d’un système de traque aux valeurs de leur passé, les ventes aux enchères horlogères, thématiques, n’ont cessé d’être un phénomène grandissant. Un business qui aura pu être bénéfique à l’ensemble du secteur horloger. Evidemment, d’abord pour les marques concernées, Patek Philippe et Rolex en tête, puis pour toutes celles qui s’acharnent à promouvoir les arts de la micromécanique et des métiers d’exception et qui profitent donc de ces coulées d’encre épisodiques et de l’éclat médiatique des mises à l’encan.

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De la part de Phillips, leader aujourd’hui devant les Sotheby’s, Christie’s et le précurseur du genre Antiquorum, la maîtrise des outils communicationnels actuels est à son apogée. A une star en puissance, la maison a offert un buzz planétaire. S’y sont engouffrés les nouveaux riches, les stars d’Hollywood, les novices fortunés. De nouveaux publics qui rejoignent peu à peu le cercle très fermé des collectionneurs et experts de longue date. Ceux-ci, dès que le bruit des marteaux médiatiques s’estompe, se livrent à loisir à des achats moins visibles qui feront néanmoins la tendance. 

Gare au mirage

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L’ultra médiatisation des ventes aux enchères horlogères érige hélas le marché du déjà-porté en référence, qu’il s’agisse de plaisir d’acquérir ou de valeur refuge. Quid des modèles actuels des marques horlogères? Quid de l’or et des autres matières précieuses face à cet acier qui reçoit tous les honneurs? L’inconvénient, c’est qu’on en oublierait que l’achat d’un garde-temps, à l’heure où l’heure précise est partout, gratuitement, reste avant tout une affaire de placement sentimental. Car une montre mécanique est aujourd’hui l’expression d’un statut. Elle est une pierre posée sur un chemin de vie, chargée de souvenirs et d’histoire personnelle. Sur la Rolex rebaptisée Paul Newman, l’épouse de l’acteur avait fait graver «Drive Carefully Me» – Conduis-moi avec prudence.


Télécharger l'article en pdf (français) 

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Peu médiatisé, l’expert collectionneur Dr. Helmut Crott est un précurseur des ventes aux enchères horlogères. On lui doit la toute première vente thématique, A. Lange & Söhne. Sa base de données d’environ 60'000 montres renseigne sur leur cotation et leurs performances au cours des 40 dernières années. Les plus grandes enseignes le consultent.



 



1 janvier 2019

Horlogerie dans Elle Suisse, c'était dans tous les kiosques

Exigences féminines, la maîtrise du temps? Certes, mais avec élégance. Voici donc quelques coups de coeurs, Montres Journe, Yvan Monnet, La Montre Hermès, Chopard et l'incroyable Kerbedanz.

Par Joël A. Grandjean / Rédacteur en Chef TàG Press +41
Pour le magazine ELLE Suisse - S'abonner

2018-1127_Kerbedanz

{Extrait} La luxuriance cadranière de cette brillante création Kerbedanz, faite d'entrelacs de fils d'or aux allures de fines branches reliées de lianes, de troncs issus d'une joyeuse jungle, ferait presque oublier que les artisans de cette maison de haute-horlogerie Neuchâteloise sont les meilleurs dans leurs arts, les plus agiles, les plus demandés. Graveurs, miniaturistes, sertisseurs, émailleurs, tous sublimant une longue tradition joaillière familiale. Avec cette Tree of Life– Arbre de Vie – l’enseigne joue des reflets de l’émeraude.

#TaGPress41, #ELLESuisse #Luxe #TheRightPlace2be 

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5 décembre 2018

6 décembre 2018, s'inscrire à la 22ème JIMH, le Marketing Horloger et la Publicité 4.0. Avec Kalust Zorik

5 décembre 2018

JIMH 2018, mise en scène au service du contenu: le marketing horloger à la Chaux-de-Fonds

Kalust Zorik a toujours été entouré d'artistes. Son statut de gourou du marketing semble pourtant le destiner à des activités plus cartésiennes. Ouf, une fois par année, c’est la 22ème, il monte sur scène.

Par Joël A. Grandjean, Editor in Chief TàG Press +41 (News Agency)
Pour Watchonista.com 

{Lire la suite de l'article en français}
{Lire la suite de l'article en anglais}

RESERVE-JIMH-ambiance_tables-ronde-JAG-Chronopassion-table-ronde

Joël A. Grandjean, animateur d'une table ronde consacrée au SAV, lors d'une édition précédente des JIMH

Le 6 décembre 2018, une brochette d'invités distillera des concentrés de connaissance soit autour de tables rondes - des fauteuils posés en cercle sur la scène - soit via des exposés documentés, repris en grand écran. Le spectacle est programmé d'année en années, il est incontournable dans le secteur horloger. La scène est transformée, les micros sans fil passent de mains en mains, la chaire est en phase avec le grand écran, un major d'homme présentateur, usant de répartie, attrape au bond les balles et les relance. Et, puisque le show must go on, un humoriste ou un dessinateur croque les moments forts et comble les intermèdes. Le tout est saupoudré de networking intense, sur fond de cocktail dinatoire plutôt consistant et de café La Semeuse.


Télécharger en pdf > Français / Anglais

28 novembre 2018

Le marketing horloger à La Chaux-de-Fonds, pour la 22ème fois: s'inscrire aux JIMH 2018

 

 

20 octobre 2018

Breitling en 1940 dans le JSH (Journal Suisse d'Horlogerie), déjà à la conquête des Millenium

12 octobre 2018

The enchanting singing birds by Frères Rochat

To celebrate its 200th anniversary in 2013, Frères Rochat from Le Brassus, brought the tradition of the singing birds back to life. With them come emotions, poetry, music and technical feats.

By Ollivier Broto / TàG Press +41 / Expert en horloger, Journaliste
For Watchonista.com

freres-rochat-legend-01

{Read the complete article}

According to the chronicles, noble families in Imperial China were so passionate about song-bird automata that they would listen to them just before dinner. They were a highly coveted prize that took six months to manufacture. The Sultan of Constantinople, too, used to listen to song-bird automata, all the while leaving his ministers to languish in the anteroom. _Janvier 2014

Article to download in English
Article to download in French

#TaGPress41 #AgencedePresse #NewsAgency #EditorInChief #horlogerie #JSH #JSH1876 #Watchonista

 

10 octobre 2018

Les oiseaux (en)chanteurs, selon les Frères Rochat

L’entreprise du Brassus, Frères Rochat, qui fêtait en 2013 ses deux siècles d’existence, fait revivre la tradition des oiseaux-chanteurs, Au programme, émotions, poésie, musique et prouesses techniques.

By Ollivier Broto / TàG Press +41 / Expert en horloger, Journaliste
Pour Watchonista.com

freres-rochat-legend_rectangle

{Lire l'article en entier}

L’histoire raconte que les familles aristocratiques de la Chine impériale vouaient une passion aux automates oiseaux-chanteurs, au point de les faire chanter parfois juste avant le repas du soir. Il fallait attendre six mois pour recevoir le précieux trésor. Le sultan de Constantinople passait des heures à les écouter pendant que ses ministres faisaient tapisserie dans l’antichambre. Lire la suite.

Article à télécharger en anglais
Article à télécharger en français

#TaGPress41 #AgencedePresse #NewsAgency #EditorInChief #horlogerie #JSH #JSH1876 #Watchonista

31 août 2018

CFF voleurs! Rendez-moi mes sous, je ne suis pas un fraudeur!

Non, Madame l'employée des CFF, votre employeur n'a pas raison. Non Madame, je ne suis pas un fraudeur et vos CHF 20.00 de frais sont du vol! Je persiste et signe, d'autant que votre service téléphonique est défectueux.

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Par Joël A. Grandjean, Journaliste RP
Rédacteur en Chef TàG Press +41, News Agency

Nous sommes d'accord, l'achat des billets de train via l'application mobile des CFF fait économiser à la régie des transports de précieux salaires d'employés de guichet. Ce "guichet" online fonctionne bien, il s'est imposé, a décongestionné les queues des bureaux de vente physique et même les écrans des automates. Seulement voilà, malgré toutes ces économies d'époque (qui ont certainement coûté nombre d'emplois similaires à l'employée qui me fait face et qui défend bec et ongles son employeur), il est inadmissible, inacceptable qu'une règle générale conçue en fonction du fait que la fraude existe puisse pénaliser un honnête client.

Les faits, la bonne foi

J'achète 1 billet par l'application. L'option de changer le nom des voyageurs existe, je l'achète donc au nom de ma fille de 16 ans qui doit se rendre à Lausanne avec 2 ou 3 copines. Elle est d'ailleurs déjà enregistrée dans mon système avec sa date de naissance. Depuis Genève Cornavin et selon les instructions reçues, j'opte pour le 9h19. Soudain, réalisant qu'aucune d'entre elles ne dispose d'un demi-tarif et que l'aller-retour est tout de même à plus de CHF 46.00 par personne (reconnaissons que pour des ados occasionnellement clients, c'est plutôt cher la matinée), les filles décident qu'elle diront à la personne qu'elles avaient prévu voir, de venir elle-même plutôt sur Genève.

Il y a donc annulation suite à un changement de programme. Elle m'en informe. Je tente d'appeler le numéro qui se trouve dans mon fichier d'adresses. Il s'agit d'un service clientèle CFF au 0848 33 55 77. Message d'erreur, numéro inexistant. Or j'apprendrai plus tard que ce numéro est devenu le 0848 44 66 88, je mets presque 20 minutes à le trouver, sa bizarre ressemblance avec l'ancien numéro m'interpelle. J'en profite pour dire "merci Google", et surtout pas "merci l'application et les canaux officiels" où tout est fait pour décourager l'appel téléphonique et encourager le mail. Car il est vrai que la maintenance d'un standard téléphonique est de l'ordre du passé et des coûts à traquer.

"Y avait qu'à" venir plus vite, bonjour la morale

 

CFF-guichets_01

Donc, quand je me retrouve (après avoir traversé la ville et avoir fait plus de 20 minutes de queue) au guichet de la gare principale de Genève, l'employée me fait savoir que si j'avais pu procéder à cette annulation un peu plus tôt dans la matinée, je n'aurais rien à payer. Mais que là, je dois payer CHF 20.00 (soit presque le prix de la moitié d'un aller et retour). Elle m'indique, avec cette conviction des gens qui n'ont pas de propre opinion tant ils épousent celle de leur employeur, que j'ai beaucoup de chance. A quelques minutes près, je ne pouvais rien revendiquer.

Voyez-vous, chers utilisateurs des CFF, face à ma faute, à ma négligence, j'ai eu droit au passage à quelques leçons de morale. Un peu comme si j'étais vraiment stupide d'être à CHF 20.00 près ou d'avoir des principes. Quand je me rebelle ainsi, je suis très précautionneux. Ainsi, j'indique bien à mon interlocuteur que je n'ai rien contre elle, personnellement, mais que j'en ai après la situation et donc après le système mis en place par son employeur. Un système dont je dénonce l'aveuglement, de manière très polie, irréprochablement respecteuse.

Je prie donc la dame qui me fait face, de bien vouloir faire part à sa 'hiérarchie' le plus fidèlement possible de ma rogne et de mes remarques dument documentées et argumentaires. Elle me dit qu'elle ne le fera pas, elle prend la chose personnellement. Non seulement je me fais tondre, mais je l'agace. Madame à-qui-on-n'a-en-tout-cas-pas-demandé-d'avoir-un-avis, le donne, généreusement. Elle me traite dès lors comme un 'emmerdeur' de service. Bornée, peu lumineuse et... receleuse d'un vol qui coûtera bien plus je l'espère, grâce à ces lignes, à leurs auteurs... 

7 août 2018

Extrait: "La revanche des bouseaux", à propos du départ de René Kamm, CEO de MCH (Baselworld)

 

2018-0805_rene-kamm

"Ce côté 'bouseux' fait que l'horlogerie à Bâle fut perçue comme une bonne grosse vache qui produit du bon lait et que ne semble jamais vouloir s'arrêter à en produire. Une vache qui ne rechigne pas, qui ne se plaint pas. Une vache qu'il faut traire, à tout prix. Sauf que, les bouseux ont osé se rebeller. Ils ont décidé que leur bétail pouvait aller paître ailleurs et qu'il leur fallait trouver de l'herbe fraîche."

Par Joël A. Grandjean, Managing editor Switzerland Watchonista.com
Editor in Chief TàG Press +41

1991, création du SIHH à Genève, le Salon de la Haute Horlogerie. 5 marques quittent Baselworld

2002, création de l'EPHJ à Lausanne Baulieu, 92 exposants quittent Bâle. En 2018 ils étaient plus de 800 exposants

2008, environ 2100 exposants à Baselworld
2017, il en reste environ 1200
2018, plus de 600 exposants s'en vont. Plus que 600 exposants environ
2018, création d'un nouveau salon de 100 à 110 exposants GemGenève, joaillerie et pierres précieuses.
2018, pour la 1ère fois depuis 100 ans, Genève passe devant Bâle en terme de sociétés horlogères
exposantes
.

Lire l'article en anglais 
Lire l'article en français

1 août 2018

Exclusif: Swatch Group versus MCH, l'article de la NZZ am Sonntag en français!

La NZZ am Sonntag a mis le feu aux poudres dimanche 29 juillet 2018. Blogs et médias ont repris et commenté copieusement un article qu'ils n'avaient pas forcément lu ou compris puisque publié en allemand. Daniel Hug le journaliste auteur de l’interview du CEO Nick Hayek qui a secoué tout le secteur m'autorise à publier la version française de ce mémorable sujet paru dans le plus grand quotidien suisse. Je l'en remercie vivement.

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Nick Hayek, sur la ligne de départ. Le CEO du plus grand groupe horloger mondial quitte Baselworld!

Voir l'article original en allemand paru dans la NZZ am Sonntag / Dimanche 29 juillet 2018.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Swatch Group se retire de Baselworld

L'avenir de l'entreprise organisatrice de salons MCH est en jeu: Baselworld, son pilier le plus rentable vient de perdre son exposant le plus important.

Par Daniel Hug, Journaliste
Article original en allemand, paru dans la NZZ am Sonntag
Dimanche 29 juillet 2018.

La prochaine édition de la foire internationale de l'horlogerie et de la bijouterie à Bâle (Baselworld) se passera du plus important exposant à ce jour: «Le Swatch Group a décidé de ne plus être présent à Baselworld à partir de 2019», confirme dans une interview Nick Hayek, CEO du Groupe. Son groupe participe depuis des années avec quasiment toutes ses marques à l'exception de Swatch, en tous les cas avec 18 enseignes distinctes. «Aujourd'hui tout est devenu plus transparent, rapide et spontané. Les traditionnels salons de montres ne nous sont donc plus utiles», explique Nick Hayek.

Un nombre d'exposants qui passe de 2100 à 650
Depuis quelques temps, de plus en plus de voix mécontentes se font entendre au sein de l'industrie horlogère. Elles aspirent toutes à de nouvelles approches organisationnelles et à la remise en question de l'organisation telle qu'elle se déroule aujourd'hui. Déjà, des marques comme Hermès, Ulysse Nardin et Girard-Perregaux ont rejoint le Salon de l'horlogerie de Genève (SIHH). D'ailleurs cette année à Bâle (2018), le nombre d'exposants qui participèrent en mars à Baselworld avait, 650 exposants, a fondu de moitié par rapport à l'année précédente. Et si l'on remonte plus en avant dans le temps, ceux qui faisaient encore le pélerinage à Bâle en 2008 pour présenter leurs trésors au public et aux acteurs de la distribution, étaient trois fois plus nombreux qu'aujourd'hui.

Si, ces dernières années, un tel recul pouvait en partie s'expliquer par la morosité de l'économie, l'affaiblissement de la demande des marchés ou la surenchère publicitaire entourant le phénomène des montres connectées, ce n'est plus le cas aujourd'hui: depuis le début de l'année, les exportations de l'industrie horlogère suisse ont augmenté de 10,5 % pour atteindre plus de 10 milliards de francs. Le secteur est de nouveau florissant, ce qui ne l'empêche pas d'être soumis depuis ces derniers temps à des changements de paradigmes: ainsi par exemple, le contact direct avec les consommateurs est devenu plus important à l'ère du marketing en ligne et des médias sociaux. D'autre part, de nombreuses marques se sont établies depuis longtemps à l'échelle internationale et exploitent leurs propres succursales dans des pays comme la Chine, le Japon ou les États-Unis. Cela leur permet de maintenir un contact régulier avec les revendeurs locaux sans que ceux-ci aient obligatoirement à se rendre en Suisse.

«Il est clair que le salon doit se réinventer et s'adapter au XXIe siècle», a exigé en mars dernier Jean-Claude Biver, responsable de la division montres LVMH, lors d'un entretien avec CNN Money. «Davantage de discussions, de conférences, d'animations et de forums sont nécessaires», a-t-il martelé. La foire devrait faire plus pour attirer le public et revoir son prix d'entrée de CHF 60 qui est rédhibitoire et exagéré. D'ailleurs, de nombreux acteurs de la production horlogère ont émis des critiques quant à la gestion exercée par l'équipe de René Kamm, appelant à des changements et au lancement d'un nouveau concept.

Le 8 mai 2018, Ulrich Vischer, président du Conseil d'administration de la Foire Suisse (MCH) accompagné par son Vice-Président le Conseiller d'Etat de Bâle Canton Christoph Brutschin avaient rencontré Nick Hayek à Bienne. Le grand patron avait alors insisté sur l'importance de prendre plus en compte l'avis des exposants dans le concept du salon, sur le fond comme sur la forme, de plus les impliquer. Il s'attendait donc naturellement à un réajustement. Or, le 8 juillet dernier, voici que les courriers de renouvellement adressés aux marques se targuaient d'un nouveau concept: «Malheureusement, nous avons tous été confrontés une fois de plus à un fait accompli», critique Hayek. «Le nouveau concept a été envoyé à toutes les entités du domaine à l'insu des principaux acteurs de Baselworld, sans qu'il n'ait eu ni discussion ni examen critique du contenu proposé aux exposants.»

Rolf Studer, co-responsable de la marque horlogère Oris, confirme avoir bien reçu l'invitation. «Nous n'avons jamais été sondés quant au nouveau concept, confirme Rolf Studer, il a été mis sur pied sans que les exposants soient consultés.» Et d'ajouter que, ces dernières années, personne de la direction de l'exposition n'est passé devant son stand, bien que le stand d'Oris se trouvât au cœur de la halle 1, la plus importante.

«Ces dernières années, de nombreux nouveaux canaux se sont ouverts dans lesquels les marques ont la possibilité de se faire voir», explique M. Studer. «Le salon se voulait une plate-forme pour de nouvelles idées, pour transmettre la joie de l'horlogerie et pour s'adresser aussi bien aux détaillants qu'aux consommateurs. Car si vous demandez un prix d'entrée aussi élevé, vous vous devez d'offrir plus qu'un simple salon commercial: de la nourriture de haut standing, des rencontres face to face, ainsi que divers événements et ateliers.»

D'autres responsables de grandes marques de la région genevoise critiquent également les carences en matière de consultation, alors qu'ils contribuent, comme exposants au financement de l'événement. Michel Loris-Melikoff, le nouveau directeur de BaselWorld depuis le 1er juillet, rétorque «Le 3 mai, nous avons présenté notre programme d'idées aux représentants des exposants suisses», dit-il. Un premier concept non définitif leur a été présenté à la fin du mois de juin. Ces idées ont également été présentées aux exposants internationaux. «A l'évidence et je le confirme, j'ai reçu et enregistré toute forme de commentaires», dit-il.

Reste que les exposants ont été surpris d'apprendre que le salon avait déjà envoyé au début du mois de juillet et sans les avoir consultés, son nouveau concept comportant une nouvelle disposition des halles. «Pour l'édition 2019, nous ne disposions pas d'un délai suffisant pour apporter des changements conceptuels décisifs attendus» se défend Michel Loris-Melikoff. A début juillet, nous étions déjà en retard de deux mois pour engager les procédures de renouvellement ou de réservation. «Car la planification détaillée se doit d'être prête d'ici à la fin août, date à laquelle nous nous devons d'être en mesure de la présenter à nos interlocuteurs

L'objectif est de rendre le salon 2019 «aussi attractif que possible, dans un nouveau style et une nouvelle façon de penser.» Les principales innovations sont prévues pour 2020. L'organisation du salon utilisera un questionnaire pour déterminer les besoins des exposants. «Il s'agit en fin de compte d'identifier le plus grand dénominateur commun et d'en tirer une vision commune», explique Michel Loris-Melikoff. «Notre objectif étant de rester l'événement numéro un de l'industrie horlogère.»

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Michel Loris-Melikoff, nouveu Directeur de Baselworld, le remplaçant de Sylvie Ritter

Capitalisation boursière inférieure à celle de l'immobilier
Pour MCH, c'est Baselworld qui génère le plus grand bénéfice de toutes les foires et activités. Mais les revenus diminuent. L'année dernière, les recettes des foires et salons suisses ont diminué de CHF 46 millions pour s'établir à CHF 238 millions, mais le résultat net s'est traduit par une perte annuelle de CHF 110 millions, principalement en raison d'une dépréciation de CHF 102 millions du bâtiment de la Foire de Bâle. Ce total dépasse de loin la valeur de l'entreprise qui est de CHF 270 millions, ce qui se confirme en analysant le cours de l'action. Plusieurs acquisitions de MCH à l'étranger n'ont pas changé la donne.

Un exposant de la taille du Swatch Group a pour usage de budgéter plus de CHF 50 millions pour Baselworld, en comptant les frais de voyage et d'hôtel de ses clients et employés. «Nous ne sommes pas ici pour amortir une salle Herzog & de Meuron coûteuse», critique Nick Hayek. «MCH Group est trop occupé à optimiser et à amortir son nouveau bâtiment au lieu d'avoir le courage de faire de réels progrès et des changements profonds.»

«Ce serait une grande déception si le Swatch Group quittait Baselworld», déclare Michel Loris-Melikoff. «Nous ferons de notre mieux pour les garder à Bâle.» Une question d'importance se profile dès lors, à savoir si l'annonce du Swatch Group servira de prétexte un nombre plus important de départs d'exposants, voire de départs pour Genève et son salon qui se tient au mois de janvier. «Nous resterons à Bâle pour le moment» a déclaré Jean-Claude Biver hier, «il n'empêche que Baselworld se doit de changer de manière significative.»




1 août 2018

Exclusif: Swatch Group versus MCH, l'article de la NZZ am Sonntag en français!

La NZZ am Sonntag a mis le feu aux poudres dimanche 29 juillet 2018. Blogs et médias ont repris et commenté copieusement un article qu'ils n'avaient pas forcément lu ou compris puisque publié en allemand. Daniel Hug le journaliste auteur de l’interview du CEO Nick Hayek qui a secoué tout le secteur m'autorise à publier la version française de ce mémorable sujet paru dans le plus grand quotidien suisse. Je l'en remercie vivement.

 

01_Nick-Hayek-CEO-Swatch-Group-on-departure-line-Olympic

Nick Hayek, sur la ligne de départ. Le CEO du plus grand groupe horloger mondial quitte Baselworld!


Voir l'article original en allemand paru dans la NZZ am Sonntag / Dimanche 29 juillet 2018.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Swatch Group se retire de Baselworld

L'avenir de l'entreprise organisatrice de salons MCH est en jeu: Baselworld, son pilier le plus rentable vient de perdre son exposant le plus important.

Par Daniel Hug, Journaliste
Article original en allemand, paru dans la NZZ am Sonntag 
Dimanche 29 juillet 2018.

La prochaine édition de la foire internationale de l'horlogerie et de la bijouterie à Bâle (Baselworld) se passera du plus important exposant à ce jour: «Le Swatch Group a décidé de ne plus être présent à Baselworld à partir de 2019», confirme dans une interview Nick Hayek, CEO du Groupe. Son groupe participe depuis des années avec quasiment toutes ses marques à l'exception de Swatch, en tous les cas avec 18 enseignes distinctes. «Aujourd'hui tout est devenu plus transparent, rapide et spontané. Les traditionnels salons de montres ne nous sont donc plus utiles», explique Nick Hayek.

Un nombre d'exposants qui passe de 2100 à 650
Depuis quelques temps, de plus en plus de voix mécontentes se font entendre au sein de l'industrie horlogère. Elles aspirent toutes à de nouvelles approches organisationnelles et à la remise en question de l'organisation telle qu'elle se déroule aujourd'hui. Déjà, des marques comme Hermès, Ulysse Nardin et Girard-Perregaux ont rejoint le Salon de l'horlogerie de Genève (SIHH). D'ailleurs cette année à Bâle (2018), le nombre d'exposants qui participèrent en mars à Baselworld avait, 650 exposants, a fondu de moitié par rapport à l'année précédente. Et si l'on remonte plus en avant dans le temps, ceux qui faisaient encore le pèlerinage à Bâle en 2008 pour présenter leurs trésors au public et aux acteurs de la distribution, étaient trois fois plus nombreux qu'aujourd'hui.

Si, ces dernières années, un tel recul pouvait en partie s'expliquer par la morosité de l'économie, l'affaiblissement de la demande des marchés ou la surenchère publicitaire entourant le phénomène des montres connectées, ce n'est plus le cas aujourd'hui: depuis le début de l'année, les exportations de l'industrie horlogère suisse ont augmenté de 10,5 % pour atteindre plus de 10 milliards de francs. L'industrie est de nouveau florissante, ce qui ne l'empêche pas d'être soumise depuis ces derniers temps à des changements de paradigmes: ainsi par exemple, le contact direct avec les consommateurs est devenu plus important à l'ère du marketing en ligne et des médias sociaux. D'autre part, de nombreuses marques se sont établies depuis longtemps à l'échelle internationale et exploitent leurs propres succursales dans des pays comme la Chine, le Japon ou les États-Unis. Cela leur permet de maintenir un contact régulier avec les revendeurs locaux sans que ceux-ci aient obligatoirement à se rendre en Suisse.

«Il est clair que le salon doit se réinventer et s'adapter au XXIe siècle», a exigé en mars dernier Jean-Claude Biver, responsable de la division montres LVMH, lors d'un entretien avec CNN Money. «Davantage de discussions, de conférences, d'animations et de forums sont nécessaires», a-t-il martelé. La foire devrait faire plus pour attirer le public et revoir son prix d'entrée de CHF 60 qui est rédhibitoire et exagéré. D'ailleurs, de nombreux acteurs de la production horlogère ont émis des critiques quant à la gestion exercée par l'équipe de René Kamm, appelant à des changements et au lancement d'un nouveau concept.

Le 8 mai 2018, Ulrich Vischer, président du Conseil d'administration de la Foire Suisse (MCH) accompagné par son Vice-Président le Conseiller d'Etat de Bâle Canton Christoph Brutschin avaient rencontré Nick Hayek à Bienne. Le grand patron avait alors insisté sur l'important de prendre plus en compte l'avis des exposants dans le concept du salon, sur le fond comme sur la forme, de plus les impliquer. Il s'attendait donc naturellement à un réajustement. Or, le 8 juillet dernier, voici que les courriers de renouvellement adressés aux marques se targuaient d'un nouveau concept: «Malheureusement, nous avons tous été confrontés une fois de plus à un fait accompli», critique Hayek. «Le nouveau concept a été envoyé à toutes les entités du domaine à l'insu des principaux acteurs de Baselworld, sans qu'il y ait eut ni discussion ni examen critique du contenu proposé aux exposants.»

Rolf Studer, co-responsable de la marque horlogère Oris, confirme avoir bien reçu l'invitation. «Nous n'avons jamais été sondés quant au nouveau concept, confirme Rolf Studer, il a été mis sur pied sans que les exposants soient consultés.» Et d'ajouter que, ces dernières années, personne de la direction de l'exposition n'est passé devant son stand, bien que le stand d'Oris se trouve au cœur de la halle 1, la plus importante.

«Ces dernières années, de nombreux nouveaux canaux se sont ouverts dans lesquels les marques ont la possibilité de se faire voir», explique M. Studer. «Le salon se voulait une plate-forme pour de nouvelles idées, pour transmettre la joie de l'horlogerie et pour s'adresser aussi bien aux détaillants qu'aux consommateurs. Car si vous demandez un prix d'entrée aussi élevé, vous vous devez d'offrir plus qu'un simple salon commercial: de la nourriture de haut standing, des rencontres face to face, ainsi que divers événements et ateliers.»

D'autres responsables de grandes marques de la région genevoise critiquent également les carences en matière de consultation, alors qu'ils contribuent, comme exposants au financement de l'événement. Michel Loris-Melikoff, le nouveau directeur de Baselworld depuis le 1er juillet, rétorque «Le 3 mai, nous avons présenté notre programme d'idées aux représentants des exposants suisses», dit-il. Un premier concept non définitif leur a été présenté à la fin du mois de juin. Ces idées ont également été présentées aux exposants internationaux. «A l'évidence et je le confirme, j'ai reçu et enregistré toute forme de commentaires», dit-il.

Reste que les exposants ont été surpris d'apprendre que le salon avait déjà envoyé au début du mois de juillet et sans les avoir consultés, son nouveau concept comportant une nouvelle disposition des halles. «Pour l'édition 2019, nous ne disposions pas d'un délai suffisant pour apporter des changements conceptuels décisifs attendus» se défend Michel Loris-Melikoff. A début juillet, nous étions déjà en retard de deux mois pour engager les procédures de renouvellement ou de réservation. «Car la planification détaillée se doit d'être prête d'ici à la fin août, date à laquelle nous nous devons d'être en mesure de la présenter à nos interlocuteurs.»

L'objectif est de rendre le salon 2019 «aussi attractif que possible, dans un nouveau style et une nouvelle façon de penser.» Les principales innovations sont prévues pour 2020. L'organisation du salon utilisera un questionnaire pour déterminer les besoins des exposants. «Il s'agit en fin de compte d'identifier le plus grand dénominateur commun et d'en tirer une vision commune», explique Michel Loris-Melikoff. «Notre objectif étant de rester l'événement numéro un de l'industrie horlogère.»

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Michel Loris-Melikoff, nouveu Directeur de Baselworld, le remplaçant de Sylvie Ritter

Capitalisation boursière inférieure à celle de l'immobilier
Pour MCH, c'est Baselworld qui génère le plus grand bénéfice de toutes les foires et activités. Mais les revenus diminuent. L'année dernière, les recettes des foires et salons suisses ont diminué de CHF 46 millions de pour s'établir à CHF 238 millions, mais le résultat net s'est traduit par une perte annuelle de CHF 110 millions, principalement en raison d'une dépréciation de CHF 102 millions du bâtiment de la Foire de Bâle. Ce total dépasse de loin la valeur de l'entreprise qui est de CHF 270 millions, ce qui se confirme en analysant le cours de l'action. Plusieurs acquisitions de MCH à l'étranger n'ont pas changé la donne.

Un exposant de la taille du Swatch Group a pour usage de budgéter plus de CHF 50 millions pour Baselworld, en comptant les frais de voyage et d'hôtel de ses clients et employés. «Nous ne sommes pas ici pour amortir une salle Herzog & de Meuron coûteuse», critique Nick Hayek. «MCH Group est trop occupé à optimiser et à amortir son nouveau bâtiment au lieu d'avoir le courage de faire de réels progrès et des changements profonds.»

«Ce serait une grande déception si le Swatch Group quittait Baselworld», déclare Michel Loris-Melikoff. «Nous ferons de notre mieux pour les garder à Bâle.» Une question d'importance se profile dès lors, à savoir si l'annonce du Swatch Group servira de prétexte un nombre plus important de départs d'exposants, voire de départs pour Genève et son salon qui se tient au mois de janvier. «Nous resterons à Bâle pour le moment» a déclaré Jean-Claude Biver hier, «il n'empêche que Baselworld se doit de changer de manière significative.»

26 juillet 2018

Margaux élue Miss, le métier d’horloger s'offre une ambassadrice à l'année

Une jeune horlogère révèle à son employeur l’une des faces de sa personnalité: au grand jour et dans les médias, la sublissime Margaux Matthey-Broto, horlogère chez Patek Philippe est élue Miss Suisse romande…  C'est le métier d'horloger tout en entier qui en profite!

 
Par Joël A. Grandjean / Rédacteur en chef TàG Press +41

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En Suisse, la déferlante médiatique vaut son pesant d’or… Tous les journaux du pays en parlent, pas seulement les médias francophones. La télévision, les magazines, quelques ‘unes’, parmi les plus convoitées. Bref, l’exposition aux feux de la rampe est saine, bordée d’élégance, de classe et d’authenticité. Ainsi, le métier d'horloger, réputé masculin s’offre indirectement l’un des titres les plus convoités de la notoriété people… Quant à son employeur la marque Patek Philippe elle est plutôt encline à faire couler de l’encre médiatique via les performances que ses montres atteignent dans le monde des ventes aux enchères horlogères mondiales que sur les podiums glamour. Il n'empêche que cette actualité titille en mode clin d'oeil complice sa communication institutionnelle qui prône des valeurs trans-générationnelles. 

Tombée dans l’horlogerie depuis toute petite
Le métier d’horloger est trop injustement connoté mâle concentré et doigts virils mû par un cerveau fabriqué pour la micromécanique. Il s’offre avec l'élection de Margaux un tremplin national, une promotion du genre «journée des métiers» multipliée par 365 jours. Certes, le titre est un rien frivole, mais les lauriers de la gloire qu’il génère, incarnent la fraîcheur, la candeur et, d’un certain côté, l’innocence. Il est question de beauté, de confiance en soi, d’interviews soft et sucrées, sur fond de suites de palace, de couronnes et de strass. Sur fond de sponsors aussi, ouf, non horlogers cette année. 

Au-delà de ce ramdam médiatique, le talent est bien là, au bout des mains de cette horlogère, tombée dans les arts manufacturiers et joailliers depuis toute petite, tant du côté de sa mère qui fit carrière chez Harry Winston, que du côté de son père, l’un des acteurs de l’univers des ventes aux enchères horlogères, collectionneur lui-même et surtout, il y a plus d’une dizaine d’années, détenteur du record mondial de la Patek Philippe la plus chère jamais vendue sur internet. Au demeurant, ce papa, Ollivier Broto, est également l’un des experts contributeurs qui participent, via l’agence de presse indépendante TàG Press +41, à certains dossiers et articles présents dans les médias tant spécialisés que grand public. Le dernier étant cette saga journalistique en plusieurs parties sur les 40 années de ventes aux enchères horlogères, parue dans l'excellent magazine Europa Star.

Retour à l’atelier
Nul doute qu’au sein de l’atelier où travaille Margaux, quelque part au cœur d’une grande Manufacture de Plan-Les-Ouates, la fierté doit être à son comble. Car dans cet univers de fabrique et de coudes soudés, de concentrations stimulées, quelles que soient les parenthèses solo, l’esprit d’équipe l’emporte et les retombées sont partagées. Une famille? Hors de la vie professionnelle, le papa et cher collègue est fier. Oh, il ne le vous montrera pas mais tout, dans ses gestes comme au fil de ses publications sur ses réseaux sociaux, l’atteste.
 


26 juillet 2018

Crowdfunding horloger swiss made: duManège lance six nouvelles montres Adventure

Encore quelques jours sur Kickstarter! Six séries limitées de montres suisses de haute qualité, chacune rattachée à un sport outdoor, sont lancées par Julien Fleury, sportif émérite, fondateur de la marque horlogère Du Manège. Allons-y, souscrivons!

Par @TRP / Textes & Relations, Production
Le 17 juillet 2017

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Une réussite technico-esthétique

Etanches à 300 mètres avec leur boîte high techen carbone de 42 mm de diamètre, ces instruments de mesure du temps sont habités par un calibre mécanique ETA 2824-2 à remontage automatique. Couronne à gauche, afin de ne jamais gêner les sportifs en plein effort, ils sont tant une réussite esthétique et design qu'une construction micromécanique fiable, conçue selon les valeurs les plus authentiques du swiss made. Véritabletool watchesavec des bracelets en caoutchouc ou en fibres techniques, cette nouvelle famille duManège n'est pas seulement destinée à enthousiasmer ceux qui aiment l’effort physique. Elle séduit surtout une nouvelle race de early adopters- adeptes de la première heure - déterminés à acquérir à un prix de souscription ce qui, sur les marchés, se négocie presque au doubledu montant proposé. 

duManège, marque reconnue

Les aficionados se reconnaissent dans cette vaste opération de prévente sur internet, car elle met en scène et rend accessible à un plus grand nombre la quintessence de l'horlogerie suisse et de ses arts manufacturiers. Savoir-faire légendaires, quête d’une perfection sans cesse repousséeet recherche de la précision. Depuis sa fondation, duManège jouit d'une excellente réputation. L'aventure entrepreneuriale de son fondateur Julien Fleury, né à La Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel), dans cette rue du Manège où se trouve également ancré son atelier, ne cesse de régaler les connaisseurs ainsi qu'un nombre croissant de collectionneurs. D'autant que ses exploits sportifs jouissent de temps à autre d'une honorable visibilité médiatique.

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Six séries limitées de 66 pièces sportives chacune

Quatre sportifs se sont associés à ce lancement. Ils incarnent avec leurs talents respectifs et leur notoriété, une partie des six disciplines outdoor auxquelles les montres se réfèrent: Slide (avec l'ambassadeur du bob sur neige Yann Moulinier), Mountain (là, c'est clairement Julien Fleury lui-même qui endosserait le mieux le rôle de l'ambassadeur), Motor (avec le motard Ludovic Soltermann, Fight (avec Zakaria Khelil, Ball (avec le footballeur espoirdu FC Basel Neftali Manzambi) et Military.

A l'heure de ces lignes, la souscription bat son plein. Les montres seront livrées en décembre 2018 et quelques collectionneurs, il fallait s'en douter, n'hésitent pas à opter pour les six pièces au grand complet. Une belle manière de tout mettre en oeuvre pour ne pas passer la date limite du 29 juillet 2018. A vos mises...

https://kck.st/2LdiFbr

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